Carnet de voyage au Salvador – Jour 0
Sous l’orage, premiers sourires et premières scènes de rue
Douze heures de vol. Le corps encore engourdi, la tête embrumée. Et soudain, l’arrivée au Salvador : un ciel lourd, zébré d’éclairs, une pluie battante qui martèle le tarmac. L’accueil n’est pas tendre, mais il est spectaculaire.
À la sortie de l’aéroport, nous rencontrons Napoléon. Non, pas l’empereur, mais notre Bitdriver. Premier contact, premier sourire du pays. Sa poignée de main est franche, son regard chaleureux. D’un coup, la fatigue s’allège.
Il nous conduit jusqu’à notre premier logement, une chambre simple dans une résidence à quelques pas de l’océan Pacifique. Mais déjà, sur la route, un détail nous frappe : de petites camionnettes brinquebalantes, chargées de passagers debout à l’arrière, s’accrochant à une simple barre de métal. Pas de ceinture, pas de confort. Juste l’essentiel : avancer. Ici, c’est un mode de transport courant, comme une évidence.
La nuit passe vite, réparatrice malgré la moiteur.
Au matin, première immersion gustative : le petit-déjeuner salvadorien. Une tranche de pain de mie blanc, purée de haricots rouges, œufs brouillés, banane plantain frite, barquette de fromage à tartiner. Rustique, généreux, et surtout nourrissant : « ça tient au corps », comme on dit.
Premiers pas, premiers contrastes. Le Salvador se dévoile, brut, authentique.
#nostrfr
