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Famas 1 month ago
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Famas 1 month ago
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Famas 1 month ago
LOI DE GRESHAM LOI DE THIERS #nostrfr Masterclass by Anil Patel Le manuel du bitcoin Concepts clés en économie, technologie et psychologie. #AnilPatel
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Famas 1 month ago
Préférence temporelle & théorie du capital Les êtres humains valorisent toujours davantage les biens présents que les biens futurs : c’est ce qu’on appelle la préférence temporelle. Comme l’avenir est incertain et que la vie est limitée, nous devons garantir d’abord nos besoins immédiats avant de pouvoir envisager des projets plus éloignés dans le temps. 
Dans une économie libre, les taux d’intérêt reflètent ces préférences temporelles : un taux élevé indique que les individus privilégient fortement le présent (faible épargne), tandis qu’un taux bas indique une préférence temporelle plus faible (épargne abondante). Normalement, les taux d’intérêt long terme sont plus élevés que les taux courts, car le futur est plus incertain que le présent. Pour produire des biens de consommation, les entrepreneurs utilisent des biens intermédiaires organisés en étapes de production. Allonger cette structure de production (détour de production) nécessite toujours plus de temps — et donc plus d’épargne préalable. Sans cette épargne, impossible de soutenir la consommation pendant les travaux de production. Böhm-Bawerk illustre cela avec l’exemple de Robinson Crusoé : pour fabriquer un bâton qui augmente sa productivité, Robinson doit d’abord renoncer à une part de satisfaction présente (récolter plus longtemps pour épargner des baies). Cette épargne lui permet ensuite de construire l’outil, qui augmente sa productivité future. 
Ainsi : Épargne → capital → productivité → biens → hausse du niveau de vie → préférence temporelle réduite. Les économistes autrichiens considèrent donc l’épargne comme la condition préalable du développement économique.
Mais dans les systèmes modernes, les banques centrales manipulent les taux d’intérêt et les banques commerciales prêtent sans épargne réelle préalable. Les taux d’intérêt ne reflètent plus la préférence temporelle réelle, créant l’illusion d’une épargne abondante alors qu’elle est absente. Cela perturbe l’allocation du capital et peut conduire à des déséquilibres économiques majeurs, comme l’inversion aberrante de la courbe des taux (taux longs < taux courts). Concepts clés * Préférence temporelle : valorisation plus élevée des biens présents que des biens futurs. Toujours positive. * Taux d’intérêt : prix qui reflète la préférence temporelle globale dans une économie non manipulée. * Courbe des taux : devrait être croissante ; une inversion reflète une distorsion artificielle. * Structure de production : succession d’étapes utilisant biens intermédiaires + facteurs de production. * Détour de production : méthode plus longue mais plus productive ; nécessite épargne préalable. * Épargne : renonciation à une satisfaction immédiate pour permettre la production future. * Théorie autrichienne du capital : l’accumulation de capital est rendue possible uniquement par l’épargne. * Manipulation monétaire : taux artificiellement bas = illusion d’épargne → mauvaise allocation du capital. Notes #HashEcon
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Famas 1 month ago
L’argent comme solution aux problèmes de coordination et d’incertitude La division du travail permet des gains collectifs, mais elle pose des problèmes de coordination. Les contributions des individus sont souvent asynchrones dans le temps et exposent chacun au risque que les autres ne coopèrent pas. Ce phénomène s’explique par le dilemme du prisonnier, où les individus ont un intérêt individuel à trahir, même si la coopération maximiserait le gain collectif. Dans les petites communautés (famille, amis), la connaissance mutuelle et la réputation suffisent à limiter ce problème. Mais dans des communautés plus larges, la mémoire individuelle est insuffisante pour suivre toutes les interactions, et la commensurabilité des contributions devient difficile à évaluer. Le troc direct devient impraticable à grande échelle, car le nombre de taux d’échange à connaître croît de manière quadratique avec le nombre de biens. De plus, l’évaluation des échanges dans le temps complexifie encore davantage les transactions. L’argent apparaît comme une solution au problème de la double coïncidence des désirs, qui est spatiale, temporelle et interpersonnelle. Grâce à l’argent, un individu peut vendre un bien à quelqu’un et utiliser la valeur obtenue ultérieurement avec quelqu’un d’autre, résolvant ainsi le problème de coordination et d’échange à distance. Pour remplir ce rôle, la monnaie doit être liquide, durable et relativement rare, ce qui garantit sa valeur dans le temps. Historiquement, des biens comme les coquillages, bijoux ou perles ont servi de monnaie, car leur production était coûteuse et leur rareté assurait leur valeur future. La création de ces biens, même sans utilité directe, reflète l’importance de l’expansion de l’échange et de la division du travail. Enfin, l’argent permet de gérer l’incertitude temporelle. L’action humaine est orientée vers l’avenir, mais limitée par les besoins immédiats. En stockant de la valeur sous forme d’argent (épargne), les individus peuvent sécuriser leur subsistance à court terme et planifier des actions à long terme, ce qui renforce la coordination intertemporelle et la stabilité économique. Concepts clés : * Division du travail et gains collectifs vs coordination limitée * Dilemme du prisonnier : intérêt individuel vs intérêt collectif * Limites des systèmes de réputation et du troc direct à grande échelle * Commensurabilité et complexité des échanges directs * Problème de la double coïncidence des désirs * Rôle de l’argent : liquidité, durabilité, rareté, stockage de valeur * Gestion de l’incertitude et coordination intertemporelle Notes #HashEcon image
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Famas 1 month ago
La révolution marginale des années 1870 transforme la compréhension économique de la valeur. Après la théorie de la valeur-travail des classiques, Carl Menger, fondateur de l’école autrichienne, affirme que la valeur n’est pas objective mais subjective : « la valeur n’existe pas en dehors de la conscience humaine ». Selon lui, un bien n’a pas de valeur intrinsèque : sa valeur dépend de l’évaluation mentale qu’un individu fait de l’utilité qu’une unité supplémentaire de ce bien lui apporte. C’est pourquoi la valeur varie selon les circonstances — par exemple, un litre d’eau vaut très peu pour une personne chez elle, mais presque infiniment pour quelqu’un mourant de soif dans le désert. Cette approche conduit Menger à expliquer que l’échange volontaire est toujours un jeu à somme positive : deux individus échangent uniquement s’ils pensent y gagner subjectivement, sans qu’il existe une équivalence objective entre les biens échangés. Il souligne aussi que la valeur est ordinale et non mesurable : on classe ses préférences (A avant B), sans pouvoir leur attribuer une mesure objective. Cette conception permet d’expliquer les comportements économiques réels, contrairement aux modèles qui traitent l’utilité comme un chiffre. Sur cette base, les autrichiens développent une analyse de la division du travail : comme chacun possède des avantages absolus ou comparatifs, il est plus productif de se spécialiser. Cette spécialisation, combinée à l’échange volontaire, augmente l’utilité de chacun et constitue, selon Mises, la base même de la coopération sociale. Enfin, Menger montre que l’échange direct est inefficace, préparant ainsi l’explication de l’émergence de la monnaie comme solution économique. Notes #HashEcon
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Famas 1 month ago
Le fonctionnement du système monétaire moderne repose sur la banque à réserves fractionnaires, dans laquelle les banques ne conservent qu’une petite partie des dépôts. Elles créent la monnaie lorsqu’elles accordent un prêt — en inscrivant simultanément un dépôt comme passif et un prêt comme actif — et la détruisent lorsque ce prêt est remboursé. Ce mécanisme rend le système intrinsèquement fragile : une ruée bancaire peut suffire à provoquer l’effondrement d’une institution incapable de restituer tous les dépôts. Cette vulnérabilité a conduit à la création des banques centrales, dont le rôle est d’assurer la liquidité, de servir de prêteur en dernier ressort et de stabiliser le système via les taux directeurs et des outils non conventionnels comme l’assouplissement quantitatif (QE). La crise de 2008 illustre la fragilité de ce modèle : la faillite de Lehman Brothers a déclenché une panique mondiale. Les autorités monétaires ont répondu par des taux d’intérêt nuls et des programmes massifs de QE. Si ces mesures ont soutenu les marchés financiers, elles ont eu peu d’effet sur l’économie réelle. Elles ont au contraire amplifié les inégalités en gonflant la valeur des actifs détenus par les plus aisés, un phénomène expliqué par l’effet Cantillon : les premiers bénéficiaires de la nouvelle monnaie — banques, investisseurs, propriétaires d’actifs — s’enrichissent, tandis que les travailleurs et les épargnants subissent une érosion de leur pouvoir d’achat. Les politiques de taux zéro (ZIRP) ont, en outre, réduit les marges des banques, les incitant à financer principalement des actifs existants plutôt que l’innovation. Elles ont également encouragé les gouvernements à s’endetter massivement, le coût de la dette devenant presque nul. Aujourd’hui, le système se trouve dans une impasse : l’inflation post-COVID oblige à relever les taux, mais ce resserrement menace la solvabilité des États très endettés, des banques fragiles, ainsi que de ménages déjà sous pression. Dans ce contexte, Bitcoin apparaît comme une alternative possible, car il échappe à la création monétaire discrétionnaire en reposant sur une offre fixe et des règles prévisibles. Toutefois, comprendre pleinement ses implications nécessite une base en économie autrichienne, qui analyse la valeur, le rôle de la monnaie, la structure du capital, les cycles économiques et les limites du calcul centralisé. Ces enjeux s’inscrivent dans une critique plus large du système monétaire actuel, résumée par des figures emblématiques : — Comme l’écrit Satoshi Nakamoto, « le problème fondamental avec la monnaie conventionnelle est toute la confiance qui est nécessaire pour la faire fonctionner. » — Henry Ford ajoutait que si le public comprenait réellement le système bancaire, « il y aurait une révolution avant demain matin. » — Et John Maynard Keynes rappelait que les gouvernements peuvent « confisquer la richesse du peuple en secret » grâce au fonctionnement de ce même système. Notes #HashEcon
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Famas 1 month ago
#nostrfr Masterclass by Anil Patel Le manuel du bitcoin Concepts clés en économie, technologie et psychologie. #AnilPatel
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Famas 1 month ago
« Lorsque la monnaie dominante arrive en phase terminale, nous assistons à la monétisation à court terme de tout le reste. » - TUUR DEMEESTER
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Famas 1 month ago
« La première leçon de l’économie est la rareté : rien n’est jamais suffisant pour satisfaire toute la demande. La première leçon de la politique est de ne pas tenir compte de la première leçon d’économie. » - THOMAS SOWELL